Une fondation Suisse qui se consacre pleinement à une gestion professionnelle de la Zakat est une chose nouvelle en Suisse. Cela aurait dû être la norme depuis longtemps.

Au vu de l’importance de la Zakat dans la foi musulmane, il est surprenant de voir à quel point elle a été négligée. A quelques rares exceptions près, la collecte et de la redistribution locale de la Zakat n’a pas été entreprise en Suisse ou dans les pays européens. Le plus étonnant c’est que ce sont les communautés musulmanes elles-mêmes qui souffrent le plus de ce manque d’institutionnalisation ; ce sont justement elles qui en ont le plus besoin.

Les règles détaillées du paiement et de la distribution de la Zakat, telles qu’elles sont énoncées dans les textes de loi classiques, indiquent clairement que cette institution est prévue pour un plus grand dessein. Son but est de répondre aux besoins des communautés musulmanes, de favoriser le lien fraternel à l’intérieur de celles-ci, l’amour mutuel, et de permettre à ces communautés de vivre pleinement leur foi tout en contribuant positivement à la société dans laquelle ils vivent.

Cela fait partie de la vision sociale plus large de la foi musulmane, dont les nombreuses règles et injonctions visent à rassembler les cœurs et favoriser la paix sociale. L’institution de la Zakat est au centre de cette vision. C’est pourquoi la renaissance de cette institution revêt une importance particulière dans notre contexte actuel.

Au-delà d’un simple acte de charité

Les textes classiques de la loi islamique nous disent qu’il n’est pas forcément souhaité pour une personne de payer sa Zakat loin de la localité où elle vit, sauf dans des circonstances particulières. Cela montre que la Zakat est censée former un lien entre les membres d’une même localité permettant ainsi de se préoccuper de ceux qui sont dans le besoin, de prendre soin des autres, et de créer ce lien de responsabilisation mutuelle. Ainsi, cela crée chez les payeurs de la Zakat un sentiment d’identité et d’appartenance à l’endroit dans lequel ils vivent. À notre époque de mondialisation et de crises d’identité, en particulier parmi les minorités musulmanes en Occident, le message de la Zakat ne pourrait être plus clair : votre chez-soi est là où vous vivez, alors consacrez votre richesse et votre énergie à le servir.

Dans ce contexte, il est important de comprendre que la Zakat ne nous appelle pas au communautarisme et à ce que les musulmans ne devraient pas se soucier des non-musulmans, loin de là. Les injonctions de la religion sont claires : tous les êtres vivants ont droit aux soins et à la charité. Le prophète de l’Islam (que la Paix et la Bénédiction de Dieu soient sur lui) a dit : « Il y a une récompense dans chaque foie humide », ce qui signifie qu’une personne est récompensée pour les soins et les attentions qu’elle prodigue à tous les êtres vivants. Mais comment est-ce que les musulmans pourraient-ils, au sein de notre société, prendre soin de leurs voisins non-musulmans et remplir leurs devoirs envers ceux-ci si cette même communauté ne se connaît pas, n’est pas liée, et n’est pas en mesure de prendre pas soin de ses propres membres ? 

Cette catégorie de bénéficiaires de la Zakat, mentionnée dans le Coran (9:60) comme ceux « dont le cœur doit être rapproché » (mu’allafat qulubuhum), ou « ceux dont le cœur doit être réconcilié », illustre le rôle de la Zakat en tant que bâtisseur de ponts.

Ces défis sont d’autant plus réels en Suisse où le Röstigraben demeure une réalité au sein de la communauté. La charité, pour qu’elle soit efficace et durable, doit toujours commencer à la maison. La Zakat construit cette maison. Cependant, cette maison n’est pas un foyer isolé et sans émotions. D’ailleurs, comment ce foyer peut-il être isolé, alors que l’une des huit catégories de bénéficiaires de la Zakat nommées dans le texte coranique sont ceux dont le cœur doit être rapproché ?

Cette catégorie de bénéficiaires de la Zakat, mentionnée dans le Coran (9:60) comme ceux « dont le cœur doit être rapproché » (mu’allafat qulubuhum), ou « ceux dont le cœur doit être réconcilié », illustre le rôle de la Zakat en tant que bâtisseur de ponts. L’application exacte de cette catégorie a fait l’objet d’un débat académique. Certains juristes musulmans ont soutenu que cette catégorie se réfère aux nouveaux musulmans, que la communauté doive mettre de côté des fonds de la Zakat pour les encourager dans leur cheminement dans la foi avec leur nouvelle communauté religieuse. 

Certains juristes ont soutenu que cette catégorie se réfère aux non-musulmans, et que la communauté doive mettre de côté des fonds pour les dépenser de manière charitable et faire preuve de bonne volonté envers les membres d’autres communautés religieuses, en construisant des ponts qui pourraient leur permettre de faire l’expérience de la sérénité et de la beauté du souvenir de Dieu qui se trouve au cœur de la foi et de la pratique islamiques. Certains juristes ont soutenu qu’il s’agit de personnes activement opposées à la foi, et que la communauté doive mettre de côté des fonds pour leur montrer des manifestations de bonne volonté dans l’espoir que les murs qu’elles ont érigés puissent être enlevés, et qu’un nouveau monde et une nouvelle forme de société puissent être construits.

De nombreuses questions se posent alors que nous cherchons à donner vie à ce pilier de la foi dont nous avons tant besoin. Laquelle des positions susmentionnées, le cas échéant, devrait être adoptée en ce qui concerne le thème de la réconciliation des cœurs ? La réponse dépend-elle du contexte social d’une communauté musulmane ? La meilleure façon de répondre à ces questions est peut-être de réunir des juristes et des spécialistes des sciences sociales et islamiques.

Une autre catégorie de bénéficiaires de la Zakat mentionnée dans le texte coranique qui nécessite une délibération des savants et d’experts du domaine est celle des personnes en situation d’esclavage et qui espèrent s’en libérer. Nous pourrions nous empresser d’affirmer que l’esclavage a été aboli ; mais en sommes-nous vraiment si sûrs ? Il existe de nombreuses formes d’esclavage moderne dans le monde entier. Il y a des personnes menacées, souvent sous le poids de la dette, d’être littéralement réduites en esclavage dans l’industrie du sexe ou dans des conditions de travail difficiles et mal rémunérées, et ce même dans nos pays développés. La Zakat peut-elle être utilisée pour libérer ces personnes afin de leur donner une chance de vivre librement ? Là encore, pour obtenir une réponse fidèle à la tradition islamique et fondée sur la connaissance de la réalité du contexte, il faudra réunir les experts de plusieurs disciplines.

L’avenir

Trop souvent, au sein de la communauté musulmane, nous consacrons souvent trop de temps et trop d’énergie à discuter de ce qui ne fonctionne pas. Peu de temps et d’énergie sont consacrés à proposer des solutions à la situation actuelle. Une collecte et une distribution de la Zakat correctement gérées dans notre communauté locale peuvent constituer une étape majeure vers l’amélioration de notre situation économique, sociale et spirituelle.

Comme de nombreuses solutions potentielles à des problèmes complexes, la renaissance de l’institution de la Zakat est un projet qui demande du temps, des efforts, et des gens qui se rassemblent afin de permettre à cette vision de se réaliser. Ce faisant, nous réaliserons que le véritable bénéficiaire des injonctions de la loi sacrée de l’Islam n’est pas Dieu, mais nous, nous et tous ces cœurs que nous sommes capables de toucher afin de les aider à avoir une vie meilleure et plus saine.

Rédaction SZF

Sources:

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